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Histoire du timelapse : Découvrez son Origine et son Évolution

4 Mar, 2025 | Articles PicMediaProd, Time-Lapse

Je ne sais pas vous, mais moi, l’histoire du timelapse m’a toujours fasciné. Ce moment où, en quelques secondes, un ciel étoilé se met à tournoyer, où une fleur éclot sous nos yeux, où une ville s’anime à une vitesse folle
C’est comme si on pouvait contrôler le temps. Une télécommande magique pour accélérer les heures et dévoiler des phénomènes imperceptibles à l’œil nu

Mais d’où vient cette technique ? Qui a eu l’idée de capturer le temps ainsi ? Si aujourd’hui, on peut créer un timelapse en deux clics sur un smartphone, il y a plus d’un siècle, cette prouesse relevait de l’expérimentation scientifique

Dans ce article, on va remonter le temps ensemble (sans blague, on va parler de time lapse après tout ! hi hi 🙂

De l’histoire du timelapse, des expériences des pionniers comme Muybridge et Marey, qui cherchaient à décomposer le mouvement, jusqu’aux récentes avancées en intelligence artificielle, qui transforment aujourd’hui la manière dont on crée ces séquences hypnotisantes

Au programme :
✅ Les origines avec la chronophotographie 📸
✅ Comment le cinéma s’est emparé de cette technique 🎬
✅ Le passage à l’ère numérique et l’explosion sur Internet 🌍
✅ L’impact de l’intelligence artificielle  🚀
✅ Ce que l’avenir nous réserve pour cette technique toujours en évolution

Bref, si vous avez déjà été hypnotisé par un time-lapse et que vous voulez comprendre comment tout cela a commencé, vous êtes au bon endroit

Avant qu’il ne soit aussi bien connu, il y a eu une autre révolution : la chronophotographie. Je sais, ce mot fait un peu barbare, mais il désigne en réalité l’ancêtre du timelapse, et il a une histoire fascinante.
A la fin du XIXe siècle. Imaginez l’époque : pas de caméras, pas de smartphones, juste des plaques photographiques et une curiosité débordante. Deux hommes, chacun de leur côté, vont tenter une expérience folle : figer le mouvement, image par image, pour comprendre ce que l’œil ne peut percevoir en temps réel.

Eadweard Muybridge : un photographe qui cherchait à savoir si les chevaux volaient

En 1878, gros débat : à un moment donné, est-ce qu’un cheval au galop décolle-t-il complètement du sol ? Pour répondre à cette question, ce britannique imagine un dispositif : plusieurs appareils photo alignés, déclenchés automatiquement par le passage de l’animal.

Le résultat ? Une série d’images séquentielles prouvant que oui, à un instant précis, le cheval ne touche plus terre. Cela a posé les bases de la chronophotographie.

Eadweard Muybridge - un photographe
carabine photographique en plusieurs pièces

Étienne-Jules Marey : du cheval au vol des oiseaux

En France, pendant la même période, ce scientifique fasciné par la mécanique du mouvement, pousse l’expérience encore plus loin. Il invente un appareil capable de prendre plusieurs photos sur la même plaque, donnant naissance aux premières images séquentielles de l’histoire. Son objectif ? Comprendre le déplacement animale et humain en la décomposant image par image.

Sa fameuse “carabine photographique”, capable de prendre 12 images par seconde, marque un tournant dans l’histoire de l’image animée.

De la science au spectacle

Ce qui était à l’origine une expérience scientifique va vite devenir un outil artistique. En perfectionnant ces techniques, ces pionniers ont ouvert la voie.

💡 Le saviez-vous ?
➡️ Le premier film inspiré du time lapse date de 1910 ! Le réalisateur F. Percy Smith l’utilise pour montrer la croissance des plantes en accéléré.

👉 Merci à Muybridge et Marey car sans eux ont aurait jamais expérimenté la chronophotographie.

2. L’essor du time lapse au cinéma

Une fois que la science avait validé qu’on pouvait saisir le mouvement image par image, il n’a pas tardé vraiment pour que les cinéastes s’approprient ce procédé.

🎬 Les premières incursions : dévoiler l’invisible en vidéo

Dans les années 1920, certains documentaristes commencent à tester la technique, dévoilant aux spectateurs une autre vision du monde naturel.

Depuis les années 1930-1940, plusieurs cinéastes explorent l’utilisation de la technique du time-lapse pour illustrer le développement de la nature et des paysages. C’est le tout début d’un style visuel qui va révolutionner notre rapport au temps!

📸 L’innovation technique : du stop-motion au time-lapse argentique

Le principal défi à l’époque ? L’absence de matériel dédié. Les caméras étant conçues pour filmer en continu, il a fallu développer des systèmes manuels comme les intervalomètres.

Dans les années 1950-1960, certains photographes et cinéastes commencent à utiliser des caméras modifiées capables de prendre une seule image toutes les quelques secondes. Cela permet enfin de capturer des transformations longues : la construction d’un bâtiment, la fonte de la glace, ou encore le ballet des nuages dans le ciel.

Décourvrez un exemple d’un film timelapse final de la progression d’un suivi de chantier

🌍 L’âge d’or du time lapse (Années 70-80)

C’est dans les années 70, qu’il a connu une véritable évolution. Avec l’émergence de nouvelles caméras plus sensibles à la lumière, c’est là que les réalisateurs ont passés un cap en termes de qualité.

Un exemple marquant ?

Le documentaire Koyaanisqatsi (1982) de Godfrey Reggio, avec une bande-son hypnotique de Philip Glass, se sert du time lapse pour montrer la vitesse et le chaos du monde moderne. On y admire les villes prendre vie à une vitesse vertigineuse, la nature se développer à un rapidité effréné… Un documentaire culte qui a influencé de nombreuses générations de vidéaste.

Voici une liste de 11 films ayant utilisé la même technique, classés chronologiquement des plus anciens aux plus récents :

Films anciens (Avant 1980)

Berlin: Symphonie d’une grande ville (1927) – Walter Ruttmann
Documentaire expérimental montrant la vie quotidienne de Berlin avec des effets de vitesse et des montages rapides.

Koyaanisqatsi (1982) – Godfrey Reggio
Film expérimental illustrant la relation entre l’homme, la nature et la technologie, avec une bande-son de Philip Glass.

Films classiques et modernes (1980-2010)

Baraka (1992) – Ron Fricke
Film documentaire qui capturer des paysages naturels et urbains à travers le monde.

Chronos (1985) – Ron Fricke
Un des premiers films qui capturer le passage du temps à travers différents lieux et civilisations.

Microcosmos : Le peuple de l’herbe (1996) – Claude Nuridsany & Marie Pérennou
Montre l’évolution des insectes et des plantes sur de longues périodes.

Samsara (2011) – Ron Fricke
Suite spirituelle de Baraka, combinant time-lapse, slow-motion et plans à grande échelle pour capturer la diversité du monde moderne.

Films récents (2010 – aujourd’hui)

The Tree of Life (2011) – Terrence Malick
Représente la formation de l’univers et l’évolution de la Terre dans une fresque poétique et philosophique.

Interstellar (2014) – Christopher Nolan
Scènes qui montre les effets du voyage interstellaire, notamment avec l’accélération du temps sur la planète Miller.

Blade Runner 2049 (2017) – Denis Villeneuve
Illustre la transformation du monde dystopique, notamment avec c’est fameux panoramas de Los Angeles et de Las Vegas.

Aquarela (2018) – Victor Kossakovsky
Documentaire expérimental capture la puissance et les transformations de l’eau à travers le monde.

Everything Everywhere All at Once (2022) – Daniel Kwan & Daniel Scheinert
Montre l’alternance des réalités et des timelines dans un montage frénétique.

👉 Pas besoin de vous posez la question, je suis sûr que vous en avez au moins déjà vu un 😉

Besoin d’un Suivi de chantier pro, bien pensé et ultra captivant ?

L’histoire du timelapse prouve à quel point cette technique s’est imposée comme un outil incontournable pour capturer l’évolution d’un projet.
Avec PicMediaProd, on vous en concocte un clé en main, de la captation jusqu’au montage vidéo final. En clair, on sort l’artillerie lourde (matériel pro, savoir-faire, etc.), et vous, vous n’avez plus qu’à apprécier le résultat.

3. Sa transition numérique et a démocratisation

Vous vous souvenez des débuts de la photo numérique ? Ce moment où on est passés des pellicules à une simple carte mémoire, où plus besoin d’attendre le développement pour voir ses clichés ? Eh bien, le timelapse a vécu exactement la même révolution.

📸 Quand il est devenu accessible à tous

Avant, réaliser un timelapse, c’était un peu comme préparer un soufflé sans four : possible, mais laborieux. Il fallait une caméra argentique, un intervalomètre (quand on avait la chance d’en trouver un), et surtout une patience de moine bouddhiste. À chaque prise de vue, il fallait attendre, compter, espérer que tout soit bien cadré… Et au moment du développement ? Surprise ! Si une seule erreur s’était glissée dans les réglages, adieu le projet.

Et puis, un jour, les capteurs numériques ont débarqué, et là… le game a changé !

🎥 Le numérique a simplifié la vie des créateurs

Imaginez : plus de pellicule à changer, plus de calculs à la main. Un simple boîtier photo numérique pouvait désormais prendre des photos à intervalles réguliers automatiquement.

Ce qui était autrefois réservé aux techniciens de génie est devenu aussi simple qu’un mode sur un appareil photo. Et si vous aviez un doute sur vos prises ? Hop, un petit aperçu direct sur l’écran LCD.


En clair, le numérique a ouvert la porte du timelapse au grand public. Mais ce n’était que le début…

🌍 Internet, YouTube et l’effet “WOW”

Si vous deviez deviner ce qui l’a vraiment fait catapulté au rang de phénomène mondial, vous diriez quoi ? Internet. Plus précisément, YouTube et les réseaux sociaux.

Dès les années 2000, des vidéastes ont commencé à poster des séquences folles :
🌅 Un coucher de soleil qui engloutit l’horizon en quelques secondes.
🏗 Un gratte-ciel qui émerge du sol comme par magie.
🌌 Les mouvements des étoiles qui tournent au-dessus du désert en un ballet hypnotisant.

Et forcément… les gens ont adoré.

C’est à ce moment-là qu’il est devenu plus qu’une technique de niche. Il était partout, utilisé aussi bien par les amateurs que par les pros, et chacun voulait tester son propre timelapse maison.

💡 Le saviez-vous ?

➡️ Google Earth propose même des timelapses de l’évolution de notre planète ! Vous pouvez voir comment les villes grandissent, les fleuves changent de cours et la nature disparaît… (Bon, ce dernier point est moins fun, mais terriblement efficace pour éveiller les consciences).

👉 Et vous, avez-vous déjà testé cette technique sur votre téléphone ? (Spoiler : c’est beaucoup plus simple que vous ne le pensez 😉).

Mais attendez… Si vous pensez que le numérique a révolutionné le timelapse, vous n’êtes pas prêts pour ce qui arrive avec l’IA. Parce que là, on passe encore à un autre niveau… 🤖

4. L’IA et le timelapse : on appuie sur pause… ou sur avance rapide ?

Bon. On va être honnête : l’intelligence artificielle s’incruste partout.
Elle fait nos résumés de réunion, termine nos phrases avant qu’on ait eu le temps de les penser, et maintenant… elle s’invite dans le timelapse.

Ça vous fait flipper ou ça vous fascine ?

Moi, j’avoue, je suis partagé. Parce qu’autant voir l’IA optimiser certaines étapes chiantes, c’est cool, autant la voir tout faire toute seule… je me pose des questions. Est-ce qu’on capture encore le temps… ou est-ce qu’on le fabrique ?

📜 Au début, c’était juste un petit coup de main… et puis…

Il fut un temps (pas si lointain) où faire un timelapse, c’était un vrai sport.
Aligner les photos, stabiliser l’image, ajuster l’exposition, gérer les variations de lumière… un boulot minutieux, où chaque détail comptait.

Puis un jour, l’IA a débarqué, tranquillement (en 2015, des chercheurs de Google ont publié une étude démontrant comment l’IA pouvait être utilisée pour améliorer la gestion des timelapses). D’abord en mode assistant discret : elle aidait à caler les images, à corriger les petits écarts. Bref, un bon copilote. Mais aujourd’hui ? Elle veut carrément prendre le volant.

Les algorithmes sont devenus tellement puissants qu’ils font des corrections en temps réel, avec une précision que même un expert aurait du mal à égaler. Trop de contraste ? Ajusté. Un nuage qui passe et qui fout la lumière en l’air ? Harmonisé. Un trépied mal calé ? Stabilisé comme si de rien n’était.

Pratique, hein ? Oui. Mais attendez, on va encore plus loin…

🚀 Aujourd’hui : l’IA ne fait plus que corriger… elle crée.

Et c’est là que ça devient carrément fou. Parce qu’on ne parle plus seulement d’optimiser cette technique… mais de la générer de toutes pièces.

Imaginez : vous prenez une photo d’un paysage. Une simple photo. Et l’IA, en mode divin, décide de vous montrer l’évolution du ciel, des ombres, de la météo… comme si vous aviez réellement capté le temps qui passe.

Comment ? Grâce à des tonnes de données satellites, des modèles climatiques et une pincée de black magic. Ça paraît absurde, et pourtant… c’est en cours de développement.

🛸 Et demain, on fait quoi ? Des timelapses sans filmer ?

Là, on touche un point intéressant. Parce que si on peut le simuler avec une IA, est-ce qu’on capture encore le temps… ou est-ce qu’on l’invente ?

Et ce n’est que le début. Dans quelques années, attendez-vous à voir :

✅ Des timelapses prédictifs → L’IA anticipera comment un lieu va évoluer sans qu’on ait besoin de filmer pendant des mois.
✅ Une immersion 3D → Et si on pouvait se balader à l’intérieur d’un timelapse ? Comme si on y était, mais avec le contrôle du temps en plus.
✅ Des créations totalement fictives → Aujourd’hui, on génère des visages, des voix… demain, des timelapses de paysages qui n’ont jamais existé ?

Vous sentez le vertige ? Parce que moi, ouais.

💭 Alors, on garde la main… ou on laisse l’IA tout gérer ?

Question à 1 million : est-ce que vous confieriez un timelapse entier à l’IA ?

Perso, voir une IA m’aider à stabiliser un plan, OK. Mais la voir inventer un lever de soleil sur Mars comme si elle y avait posé un trépied elle-même… Ça me fait me demander où s’arrête la captation et où commence la fiction.

Et vous, vous en pensez quoi ? On appuie sur play… ou sur pause ? 😏le ? 🎥✨

Bon, après ce voyage temporel, faut bien se poser la question…

Comment on est passés des premières expériences un peu dingues de Muybridge et Marey, avec leurs photos en rafale, à ces timelapses ultra-fluides qu’on voit partout aujourd’hui ? Ça fait un sacré faussé, non ?

À la base, c’était un truc de scientifiques, un moyen d’analyser le mouvement image par image. Puis le cinéma s’en est emparé.

Ensuite, le numérique est arrivé et… boom 💥, YouTube et les réseaux ont tout fait exploser.

Aujourd’hui, c’est limite devenu un passage obligé dans le monde de l’image : films, pubs, clips, reportages ou documentaires, études scientifiques… même ton smartphone s’y met avec un mode time-lapse intégré.

Bref, de l’expérimentation à l’art en passant par la science, cette technique n’a jamais arrêté d’évoluer. Et vu la vitesse à laquelle ça bouge, on n’a sûrement encore rien vu. 🚀

Alors, on peut se poser la question : est-ce encore du timelapse, ou sommes-nous en train de réécrire complètement les règles ? Ce qui est sûr, c’est que cette technique née au XIXe siècle n’a pas fini de nous surprendre. 🚀

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